Ces examens sont utiles dans de très nombreuses situations en pneumologie et notamment pour :
- le diagnostic et le suivi de maladies respiratoires chroniques (bronchite chronique obstructive (BPCO), emphysème, asthme…)
- le bilan avant une opération du poumon (chirurgie thoracique notamment) ou certaines autres opérations pouvant avoir des conséquences sur la respiration
- le suivi de certaines maladies avec atteinte respiratoire (mucoviscidose, sclérodermie…)
le suivi de la fonction respiratoire chez des patients traités par des médicaments pouvant entrainer des complications respiratoires (méthotrexate, bléomycine…)
La spirométrie, la plethysmographie et la mesure de capacité de diffusion sont des examens non douloureux au cours desquels il est demandé au patient de respirer dans un embout situé dans la bouche. Un pince-nez est également mis en place pour éviter de fausser les mesures.
Différentes manœuvres sont réalisées, tout d’abord le patient respire lentement, puis il lui est demandé d’inspirer puis d’expirer au maximum. Ces exercices sont répétés 2 à 3 fois (parfois plus) afin de s’assurer de leur reproductibilité. Ces examens durent entre 15 et 45 minutes. Ils sont totalement indolores. Dans certains cas, le patient peut être mis dans une petite cabine, dont les parois sont transparentes, pendant quelques minutes, pour réaliser ces exercices.
La gazométrie est une prise de sang dans l’artère radiale (poignet). Une douleur peut être ressentie au moment de la ponction. Cette prise de sang dure à peine quelques minutes. Afin d’éviter la constitution d’un hématome, un pansement compressif au niveau du poignet est posé après le geste. Il faut le garder pendant un minimum de 20 minutes.
Pour la pléthysmographie et la spirométrie les contre-indications sont exceptionnelles (pneumothorax) et les risques quasi nuls. Il peut cependant arriver que certains patients soient trop fatigués pour réaliser cet examen. De même, il est nécessaire d’avoir une compréhension minimum du français ou de l’anglais.
Pour la gazométrie artérielle, les complications sont très rares (saignement du point de ponction, hématome, très exceptionnellement altération de la paroi de l’artère).